Petite virée à Yaoundé pour établir une prolongation de visa.
D’entrée de jeu, échec, car j’apprend au service d’emi-immigration qu’un visa ne se prolonge pas, et que pour établir un autre visa, il faut attendre que le premier visa se termine. Bon, je devrai donc repasser quinze jours plus tard.
Mon programme s’allège donc énormément, et j’en profite pour passer voir l’institut national de cartographie, pour mettre la main sur quelques cartes au 1/50.000 de la région où je travaille. J’avais déjà trouvé une belle carte au 1/200.000, en couleur, et bien qu’un peu vieille (1978), elle était toujours utile, car il est rare qu’une montagne ou qu’un fleuve se déplace.
J’arrive alors que l’institut est vide.
A l’accueil, on me dit que la personne en charge de la vente des cartes va bientôt revenir.
En attendant, je consulte les tirages ozalid disponibles. Il n’y a plus que ce type de cartes de disponibles au 1/50.000. On fera avec.
Après 40minutes, le jeune homme revient, me dit de patienter encore un peu. Puis il revient, et me montre une carte couleur, vieille, trouée par endroit, jaunie. « Cela peut vous aller ? »
J’ai sous les yeux une carte parfaitement détaillée, superbe, exactement ce que je recherche. La partie supérieure gauche est vierge. Il est écrit "Cameroun Britannique". En bas, je lis : IGN 1957, couverture aérienne 1949, Tirage préliminaire.
« Oui, ca ira, je prends. Et vous en avez d’autres comme ça ? » Non, c’est la dernière.
Dommage.